Interview de Thibault LACROIX
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Thibault LACROIX, j’ai 18 ans et j’ai passé trois ans à la Foot Breizh Académie durant mes années de lycée. À la fin de ma terminale, on m’a proposé un projet pour partir aux États-Unis.
Quelles étaient tes motivations pour rejoindre le sport-études de la Foot Breizh Académie ?
Mon objectif en venant au sport-études foot de FOOT BREIZH ACADEMIE, était de continuer à progresser techniquement et physiquement. Je savais que le préparateur physique, avait d’excellentes compétences pour m’aider à m’améliorer. Je voulais aussi progresser techniquement grâce à Yannick SALOMON
As-tu un souvenir marquant de ces trois années à la Foot Breizh Académie ?
Je n’ai pas forcément un souvenir précis, mais j’ai passé beaucoup de bons moments, que ce soit avec mes coéquipiers, qui sont devenus de très bons amis, ou avec les coachs, avec qui j’ai toujours eu de bonnes relations.
Avais-tu envisagé de partir aux États-Unis avant d’intégrer la Foot Breizh Académie ?
Pas du tout. Je n’avais aucune idée précise d’où j’irais après le lycée.
Comment cette opportunité s’est-elle présentée ?
L’académie m’a mis en relation avec l’agence Elite Athletes. J’ai vu que c’était une possibilité intéressante, alors je me suis lancé. J’ai participé à une détection organisée par l’agence.
Quel a été ton ressenti en quittant la France pour cette nouvelle aventure ?
Au début, c’était stressant de partir seul, mais une fois sur place, j’ai été très bien accueilli. L’environnement est super, on a des entraînements tous les jours, c’est une belle expérience.
Que fais-tu actuellement aux États-Unis ?
Pour cette première année, je suis en Prep School à Combine Academy. Mon niveau d’anglais n’étant pas encore suffisant pour intégrer directement une université, j’ai préféré faire une année de transition. Cela me permet de progresser en anglais avant de partir pour un cursus universitaire de quatre ans.
Peux-tu nous en dire plus sur ton programme sportif ?
Je joue dans le championnat UPSL, qui est un championnat semi-professionnel. On joue contre des clubs et on a des matchs tous les trois jours. Il y a deux entraînements par jour : une séance d’une heure le matin et une autre de deux à deux heures trente l’après-midi.
Comment arrives-tu à jongler entre les études et le sport ?
On s’entraîne le matin, puis on a cours de 9h à 12h. L’après-midi, on a généralement deux à trois heures de cours, puis on mange avant de retourner à l’entraînement vers 14h.
Quels cours suis-tu actuellement ?
Principalement de l’anglais, pour progresser le plus vite possible. J’ai aussi pris un peu de maths en préparation pour l’année prochaine.
Avec quel diplôme es-tu parti de France ?
J’ai obtenu un bac général avec spécialités SVT et maths.
Quel cursus universitaire comptes-tu suivre ?
Je vais partir sur un Bachelor en Sport Management, puis me spécialiser en tant que coach sportif en université.
Quelles différences vois-tu entre l’encadrement sportif en France et aux États-Unis ?
Aux États-Unis, l’approche est plus axée sur la rigueur et la discipline, notamment en défense. Ici, on met un point d’honneur à bien défendre avant de penser au jeu offensif. J’ai beaucoup progressé dans ce domaine, car on travaille la défense en continu. En France, on insiste peut-être moins sur cet aspect en club ou en académie.
Ton coach est-il plus exigeant qu’en France ?
Oui, il est assez sévère, mais il nous prépare à la réalité des universités. En université, il y a souvent 30 joueurs dans un effectif et il faut s’imposer pour jouer en équipe première. Il nous met dans ces conditions dès maintenant.
En quoi cette expérience a-t-elle changé ta vision du football et de ton avenir ?
D’un point de vue académique, obtenir un diplôme international et devenir bilingue m’ouvrira de nombreuses portes. Pour le football, je ne sais pas encore exactement ce que l’avenir me réserve.
Quels sont tes objectifs sportifs et professionnels à court et moyen terme ?
Actuellement, j’ai déjà reçu quelques offres d’universités aux États-Unis. Le championnat universitaire là-bas est organisé en plusieurs divisions sous la NCAA : Division 1, 2 et 3. Il y a aussi la NAIA en dessous.
Mon objectif est d’intégrer une université en NCAA Division 2 dans un premier temps, car en D1, les coûts sont très élevés et le temps de jeu est souvent limité pour les nouveaux arrivants, les entraîneurs privilégiant les joueurs plus expérimentés. Je vise donc la D2, avec l’ambition d’évoluer en D1 par la suite.
À moyen terme, mon but est d’obtenir mon Bachelor et, si possible, de participer à une draft lorsque je serai en D1, afin de me donner une chance d’être repéré par des coachs de MLS.
As-tu des conseils pour ceux qui envisagent de suivre le même parcours que toi ?
Oui, tout d’abord, il est essentiel de travailler son anglais en amont. Ne pas se limiter aux cours scolaires, mais pratiquer en dehors, par exemple avec des applications comme Duolingo. Cela évite de perdre du temps en Prep School uniquement pour améliorer son niveau de langue.
Ensuite, il ne faut pas hésiter à se lancer. On est bien accompagné tout au long du processus. Pour ma part, j’ai travaillé avec l’agence Elite Athlète, qui est très compétente et assure un suivi complet, de la recherche d’universités aux démarches administratives.
Tu es toujours en contact avec eux ? Comment ça fonctionne ?
Oui, totalement. L’agence dispose d’un réseau d’agents répartis aux États-Unis, ce qui permet de recevoir régulièrement des offres d’universités adaptées à son profil. Ils ne nous laissent pas livrés à nous-mêmes, il y a un suivi constant avec des appels tous les 3 à 4 mois pour voir comment ça se passe, que ce soit en université ou en Prep School.
Souhaites-tu remercier certaines personnes ?
Oui, je tiens à remercier mes parents qui m’accompagnent toujours dans mon parcours.
Je remercie aussi tous les coachs de FOOT BREIZH ACADEMIE qui m’ont aidé à progresser et à me dépasser. Un merci particulier à Yannick, qui a été d’un grand soutien dans mon projet et a continué à m’entraîner pour me faire évoluer.